ILE DE PAQUES / Du 10 au 15 novembre 2015

10 nov - 

Nous arrivons en début d'aprés-midi, vu de l'avion l'île ressemble à un caillou pelé ! Un peu de relief mais pas de hauts sommets, qqs arbres, forêt d'eucalyptus, pins mais dans l'ensemble une végétation basse. Nous rencontrons "Benjamin" à l'aéroport qui nous propose un logement dans son camping. Une tente pour 1 nuit ensuite une chambre, ok ! une fois notre "installation" faite, nous filons en "ville". Pour les insulaires, le nom de l'île est Rapa Nui et la ville se nomme Hanga Roa. Il n'y en a pas d'autre, juste qqs fermes, exploitations éparpillées sur l'île. C'est le seul endroit disposant de l'électricité et de l'eau courante.

Rapa Nui, population 7000 personnes, vit du tourisme et il y a en permanence entre 15 000 et 30 000 touristes sur l'île ! Enorme mais les sites sont très nombreux, les visites durent en général 3 jours, les touristes courent à droite à gauche et ne voient qu'une infime partie, sachant qu'il y a 25 000 sites. Nous y sommes restés 5 jours c'était bien mais ça mérite qqs jours de plus pour vraiment la découvrir.

Le camping est juste derrière la fabrique de bière de l'île ! Quelle coïncidence !

LA VILLE - LES MAISONS

petit spectacle très sympa !

la rue principale

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11 nov -

Quelle nuit ! Les chiens, les coqs ... pas très bien isolée la tente ! En plus, Benjamin s'est trompé et nous avons encore une nuit sous la tente ! Bon à part ça, nous partons à pied à la découverte de 2 sites : des grottes énormes qui servirent de refuge, Ana Kai Tanata difficilement accessibles.

L'océan pacifique toujours "turbulent" qui se jette sur les rochers de cette île volcanique .

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Ensuite nous montons à Orongo, là se trouve le volcan Rano Kau, immense, magnifique, cratère de 1500 m de diamètre, totalement préservé, une réserve d'eau, de plantes endémiques, interdit d'accés. Site où se déroulait la compétition entre tribu de "l'homme-oiseau" et au bord de la falaise, se trouvent les maisons construites en pierre de lave qu'ils occupaient durant cette période.

Nous voulions rejoindre un autre site pensant que les distances nétaient pas si grandes mais non ! Heureusement il fait nuit vers 21h, nous avons eu le temps de rentrer après 6h de marche !

Le cratère de Rano Kau

12 nov - Location d'un scooter, génial et plus rapide que le vélo et l'île n'ayant qu'une route, nous ne devrions pas nous perdre ! Nous partons vers le sud-est, nous arrêtant régulièrement pour découvrir les sites. Nous avons été surpris de voir la plupart des statues "Moaï" à terre, les sites en ruine, beaucoup de choses se distinguent à peine, les sites semblent à l'abandon, non protégés des intempéries ... les Moaï que nous voyons entiers et débout ont été restaurés. Les fouilles continuent sur certains sites, mais tout reste en l'état et se détériore, cela nous a fait une drôle d'impression, quel dommage de perdre tout cela et pas seulement pour les statues, il y avait des poulaillers, des maisons, des maisons-communes en forme de bateau longues de 30 m, des crématoriums ...toute une civilisation qui disparaît peu à peu ! Les Moaï servaient à quoi : lorsqu'un chef de tribu ou un membre important décédait, on faisait sculpter une statue qui était ensuite transportée au village du défunt, où elle était érigée de manière à voir les maisons, les descendants, afin de les protéger grâce à leur pouvoir (énergie)spirituel : le mana, voilà pourquoi durant les guerres tribales (XVIIe) les Moaï étaient renversés, les vivants se retrouvaient sans protection. Une cinquantaine seulement ont été redressés et remis sur les plates-formes, les Ahu.

Moaï renversés

Peu de véhicules circulent, mais prudence car ici chevaux, vaches sont en liberté et se promènent partout! Et en ville, ce sont les chiens, il y en une quantité incroyable, de gros chiens partout qui réclament des câlins !

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Visite de la "fabrique" de moaï , Rano Raraku. C'est une carrière de "tuf", de la cendre volcanique solidifiée. Là se trouvent "visibles" environ 400 moaî à différents stades d'avancement. Ils semblent nous attendre, nous regarder, dressés sur les versants de la colline. Ils taillaient d'abord le visage, le buste, la piècé était "sur le dos"... puis elle était séparée du lit rocheux, descendue sur des rampes, basculée dans une fosse pour la redresser et terminer le travail de sculpture du dos. Ensuite son déplacement pouvait être effectué. Dans la carrière les Moaï ont été enterrés peu à peu par les éboulements, nous ne voyons que les têtes, certains mesurent 13m.

A proximité de la carrière, un beau cratère avec qqs moaï enfouis sur un versant.

Il semble endormi

très pratique quand ça gratouille un moaï ...

Le trou a été rebouché une fois le Moaï mesuré, c'est ainsi qu'ils se conservent le mieux.

A proximité de la carrière, un beau cratère avec qqs moaï enfouis sur un versant.

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Plus loin, en bord de mer, se dresse Tongariki, le site "carte postale" immense des 15 statues, sur une plate-forme de 220m. L'une d'elles portent encore sa "coiffe". Un rajout récent (XV ou XVIe) car il n'y en a qu'une centaine pour un millier de moaï. Elles sont en roche volcanique tendre avec une haute teneur en fer, ce qui explique leur couleur rouge.

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13 nov- Anakena : site où les polynésiens débarquèrent il y a plus de 1300 ans. une belle plage de sable fin, qui comptait 3 plates-formes mais une seule est encore visible : Ahu Nau Nau.

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Puna Pau : petit cratère de scories rouges où étaient taillées les Pukao (coiffes), certains pesaient 12 tonnes ! la carrière a disparu sous la végétation, les coiffes sont éparpillées sur la pente.

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Ahu Akivi : plate-forme à l'intérieur des terres de 7 moaï (4m de haut) qui scrutaient, semble t-il, leur village d'agriculteurs. Juste à côté il y a toujours des champs cultivés, maïs, ananas, bananes ...

Presque tous les sites sont dans cet état, des ruines, difficile de distinguer qqchose.

Tahai : 3 plates-formes restaurées à proximité de la ville avec l'unique moaï doté d'une réplique d'yeux, les vrais étaient en corail blanc, très peu ont été retrouvés.

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14 nov- Terminé les visites de site, rando sur le Poike, le plus vieux volcan de l'île. Paysage superbe, sentier très difficile à trouver, même impossible mais beau parcours et encore une fois, nous étions seuls en pleine nature.

Après cette matinée, repos et fraîcheur sur la belle petite plage d'Ovahe !

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15 nov- Départ avec un petit pincement au coeur, ce séjour a été superbe, l'île est magnifique, nous y avons fait de très belles rencontres, des chiliens, des suisses, des anglais, Benjamin qui nous a préparé un poisson cru délicieux ... comme dit Marcelo : "ça fait qqchose de partir ..."

Forte personnalité, sentiment identitaire très fort des Rapanuis qui voulaient et ont obtenu une certaine autonomie vis-à-vis du gouvernement chilien avec qui les relations ne sont tjrs pas "amicales". Mais l'île dépend toujours de ce dernier, elle est devenue un endroit important du pays grâce au tourisme et l'état y a investi 250 millions de dollars (2012).

IORANA - MAURU-URU

(au revoir - merci)