lundi 7 décembre 2015

Latacunga - parc national Cotopaxi du 27 au 28 nov

A peine 2hs de bus pour faire le trajet depuis Quito. Latacunga est une ville moyenne, dénuée de charme mais idéalement située pour visiter le parc national Cotopaxi.
Le Cotopaxi,  deuxième sommet d'Equateur (5897m) est un volcan en activité, il s'est réveillé le 14 août. Après avoir pris des renseignements à l'hôtel, nous nous faisons déposer en bus à qqs km de l'entrée du parc et là, mauvaise surprise, tout est fermé ! Impossible d'accéder au parc, au volcan ! Nous avons malgré tout, la chance de rencontrer Paolina, guide au "chomage" depuis août, qui nous propose une balade dans les environs faute d'autre chose. Elle nous explique que presque toutes les familles ont été évacuées à la demande du gouvernement, qu'elle est restée ainsi que toute sa famille (10), n'ayant pas où se loger mais que la plupart des habitants sont revenus car le volcan semblait s'être calmé. Mais ils vivent au jour le jour, attendant désespérément l'ouverture du parc et le retour des touristes.
Nous faisons donc un tour dans la campagne environnante, tentant de distinguer le fameux cône enneigé du volcan ! Nous ne ferons que l'apercevoir avec à présent, ses flancs gris de cendre.
Le Cotopaxi


La Cabuya qui servait à délimiter les terrains, d'où l'on tire une fibre que l'on tisse ...
Le 4 X 4 refuse de bouger !
Fabrique de parpaings à base de pierre ponce provenant du volcan.



les illuminations de Noël
Le 28 nov; visite au marché de Latacunga
crabes violets
 






Dans cette région, grosse production d'oignons, pommes de terre, toutes sortes de fruits et légumes mais aussi des oeillets et roses qui sont exportées. L'Equateur, petit pays avec beaucoup de relief dû au grand nombre de volcans, avec une sorte de pampa d'altitude : "le paramo" pratiquement couverte de champs même sur les hautes pentes et de cultures d'une grande variété.



Nous traversons le "paramo" avec un arrêt chez le dernier habitant qui partage sa maison en paille, terre battue, avec environ 150 cochons d'inde ! C'est un met très apprécié ici et avant ils étaient ainsi libres dans les maisons.




Le Cotopaxi un peu plus dégagé, qui "fume".
Nous sommes à la Laguna de Quilotoa toujours en compagnie de Paolina.
Le lac (3km de diamètre) se trouve au fond du cratère. Nous sommes à 3920m et empruntons le sentier pour arriver au bord du lac, 400m plus bas. Presque 2km de descente un peu raide, alors pour remonter... avec l'altitude en plus ! Mais ça se fait et à pied, sans les mules ! 





Le 29 nov, nous repartons en bus, direction Puyo, début de l'Amazonie et l'association "monos selva y vida", un refuge pour animaux.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

De biens belles images encore !! bon... à part les langues de boeuf qui pendouillent et qui ne font pas très envie... Les paysages, ça oui ça fait très envie !!
bisous bisous les amis
Sophie L

Unknown a dit…

Bonjour les aventuriers .
Merci pour ces jolies photos pleines de belles couleurs.
J ' espère que vous avez réussi à sortir le 4x 4 sans trop de mal.
Il est étrange cet habitant avec tous ces cochons d ' inde , cela doit sentir mauvais dans sa cabane de plus ils doivent se sauver.
Pour Marcé le SCO est deuxième de lique 1 avec seulement 15 points de retard sur le premier .. Topette et bonne aventure

Christine a dit…

Coucou, quel beau pays, et voir ce fameux volcan, ça doit être quelquechose ! Les photos sont magnifiques encore une fois, joli coin du monde...Bonne continuation et gros bisous

Unknown a dit…

Coucou tous les deux. Magnifiques, toujours magnifiques ces photos!
Que de paysages différents et sans doute pour vous des rencontres riches en échanges ? Veinards .Vous avez goûté des mets bizarres?
Dis donc Marcelo, on ne te voit pas avec une bonne bière pour fêter la place du SCO !!!!
Bisous

Michèle et Marcelo a dit…

Salut les Amis,merci merci ...
Alors pour les bières, si si pas de pb, la consommation est tjrs "régulière" mais raisonnable ! Bon hier soir, nous avons fait un écart avec des mojitos, supers bons !
Quant aux cochons d'inde, non ils ne se sauvent pas du tout, c'est à peine s'ils passent la porte. Avant de nombreux habitants vivaient ainsi, il y en a encore en équateur, au pérou, là c'est le dernier de cette région. Les bestioles servent aussi à écarter le malheur des gens et c'est une bonne source de revenus, ils ne mangent que de l'herbe ramassée dans les champs et se vendent bien.
on vous embrasse

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